146 shaares
Ouarf.
Je crois pas une seconde que la Mairie de Paris œuvre *réellement* à faire baisser la délinquances routière sur les routes de la capitale...
Rien qu'en un retour de 30 minutes à vélo, sur l'axe Bastille-Stalingrad :
- aucun sas à vélo respecté ; les automobilistes et scooters sont même parfois *agressifs* dans l'occupation de cet espace normalement réservé aux vélos ;
- au moins trois motos se sont permis, sur le trajet, de prendre la piste cyclable devant moi, m'asphyxiant au passage ;
- une autre, en pleine accélération, ma doublé alors même que j'étais déjà en train de me faire dépasser par une voiture (elle est donc passée *entre* la voiture et moi) ;
- le pompon : cinq policiers en scooters qui déboulent en face de moi sur la piste cyclable, à contre sens et sans gyrophares, et qui m'enjoignent de me ranger sur le côté pour les laisser passer...
Je fais ce trajet deux fois par jour, cinq jours par semaine, et pas mal de fois dans l'année au final. Les contrôles de police, après lesquels je ne cours pourtant pas, se réduisent tellement à peau de chagrin qu'on en arrive aujourd'hui à cette situation ubuesque.
Ainsi, aujourd'hui, à Paris...
– On ne *respecte* pas les feux, on s'assoit dessus ;
– Devant les écoles, les *mêmes* scooters prennent tous les jours les *mêmes* pistes cyclables, parfois à contre-sens ;
– Vous pouvez vous garer sur les pistes cyclables, franchement, vous ne craignez rien ;
– Les piétons vous regardent arriver avec inquiétude, et vous laissent passer, même si le bonhomme est vert pour eux et que votre propre feu est rouge...
C'est *ça*, aujourd'hui, rouler à vélo à Paris.
S'il existait *réellement* une volonté politique de faire changer ces comportements, ça se saurait, et ça serait fait depuis longtemps. Le reste n'est que du vent.
Je crois pas une seconde que la Mairie de Paris œuvre *réellement* à faire baisser la délinquances routière sur les routes de la capitale...
Rien qu'en un retour de 30 minutes à vélo, sur l'axe Bastille-Stalingrad :
- aucun sas à vélo respecté ; les automobilistes et scooters sont même parfois *agressifs* dans l'occupation de cet espace normalement réservé aux vélos ;
- au moins trois motos se sont permis, sur le trajet, de prendre la piste cyclable devant moi, m'asphyxiant au passage ;
- une autre, en pleine accélération, ma doublé alors même que j'étais déjà en train de me faire dépasser par une voiture (elle est donc passée *entre* la voiture et moi) ;
- le pompon : cinq policiers en scooters qui déboulent en face de moi sur la piste cyclable, à contre sens et sans gyrophares, et qui m'enjoignent de me ranger sur le côté pour les laisser passer...
Je fais ce trajet deux fois par jour, cinq jours par semaine, et pas mal de fois dans l'année au final. Les contrôles de police, après lesquels je ne cours pourtant pas, se réduisent tellement à peau de chagrin qu'on en arrive aujourd'hui à cette situation ubuesque.
Ainsi, aujourd'hui, à Paris...
– On ne *respecte* pas les feux, on s'assoit dessus ;
– Devant les écoles, les *mêmes* scooters prennent tous les jours les *mêmes* pistes cyclables, parfois à contre-sens ;
– Vous pouvez vous garer sur les pistes cyclables, franchement, vous ne craignez rien ;
– Les piétons vous regardent arriver avec inquiétude, et vous laissent passer, même si le bonhomme est vert pour eux et que votre propre feu est rouge...
C'est *ça*, aujourd'hui, rouler à vélo à Paris.
S'il existait *réellement* une volonté politique de faire changer ces comportements, ça se saurait, et ça serait fait depuis longtemps. Le reste n'est que du vent.